Jungle - Acrylique sur toile - 60x80 cm
Les fruits mûrs
Les fruits mûrs
Dans un murmure
S’exaltent de douceur
Est venue l’heure
D’un chemin sans retour
D’une demeure sans leurre
D’une hirondelle de basse cours
L’argent se compte
Dans les écuelles vides
Dans les écorces de papier
Que nous brisons à chaque seconde
Les fruits mûrs
Dans un murmure
S’étalent
Prennent saveur
Dans les lenteurs
D’un corps de femme
Les perspectives
Ne tardent plus
Les perspectives
Prennent du dessus
Elles échelonnent
Elles tourbillonnent
Et volent les feuilles
Dans un automne radieux
Dans une bulle de bonheur
S’évadent les pleurs
Désormais consolés
Désormais attablés
Le festin grandit
A mesure du temps
A mesure des envies
A mesure de printemps
La maîtrise n’est plus reine
D’un esprit sain
Devenu grand
Respirez les écumes
Dans une tempête de sentiments
Humecter les aimants
Quand des déserts naissent les dunes
A moi les uns qui furent deux
A moi l’accent des albatros
J’arrive du pays des affreux
Et mes désirs sont ceux d’éros
La flèche brandie
Dans une chaloupe
J’esquive les doutes
De mes envies
Les fruits mûrs
Dans un murmure
S’exaltent de douceur
Est venue l’heure
D’un chemin sans retour
D’une demeure sans leurre
D’une hirondelle de basse cours
L’argent se compte
Dans les écuelles vides
Dans les écorces de papier
Que nous brisons à chaque seconde
Les fruits mûrs
Dans un murmure
S’étalent
Prennent saveur
Dans les lenteurs
D’un corps de femme
Les perspectives
Ne tardent plus
Les perspectives
Prennent du dessus
Elles échelonnent
Elles tourbillonnent
Et volent les feuilles
Dans un automne radieux
Dans une bulle de bonheur
S’évadent les pleurs
Désormais consolés
Désormais attablés
Le festin grandit
A mesure du temps
A mesure des envies
A mesure de printemps
La maîtrise n’est plus reine
D’un esprit sain
Devenu grand
Respirez les écumes
Dans une tempête de sentiments
Humecter les aimants
Quand des déserts naissent les dunes
A moi les uns qui furent deux
A moi l’accent des albatros
J’arrive du pays des affreux
Et mes désirs sont ceux d’éros
La flèche brandie
Dans une chaloupe
J’esquive les doutes
De mes envies
Poésie de Jean-François DEBLONDE